(326 mots) Le crime et la punition de Raskolnikov sont toujours au centre de l'attention des scénaristes, réalisateurs et autres créateurs, car ce complot les inspire encore et encore. Il existe déjà des dizaines de pièces de théâtre, films, illustrations et même une comédie musicale basée sur ce roman de Dostoïevski. Cependant, les téléspectateurs et les lecteurs se disputent toujours sur les raisons de l'acte fatidique du héros. Cette question a plusieurs réponses, il n'est donc pas facile d'y mettre un terme. Dans mon essai, je ne citerai que les principales raisons que je considère être les principales.
Premièrement, Rodion ne pouvait pas tester sa théorie autrement, et la logique de la pensée l'a inexorablement conduit à cet acte. Le héros lui-même était gentil et sensible, alors il a décidé pendant longtemps un crime, mais sans lui son raisonnement n'avait pas de sens. Si le monde est divisé en grand et ordinaire, aucun de nous ne voudrait se classer comme «créatures tremblantes». Le jeune homme fier, intelligent et doué a donc cherché à sortir du troupeau impuissant et à devenir l'arbitre du destin. Pourquoi? Pas seulement par égoïsme. Étant au bas de la vie sociale, il a vu que tout était mal arrangé et aspirait à le changer. Mais seule la «bonne personne» pouvait le faire. Il faut dépasser les frontières de la morale philistine pour se transformer en elle.
Deuxièmement, les circonstances sont les suivantes. Peu de temps avant le crime, Raskolnikov a rencontré Marmeladov et s'est entretenu avec lui. Ayant appris la vie d'une famille malheureuse, le héros a pris les armes contre la vieille égoïste intéressée, qui profite du chagrin de ces personnes. Pendant que quelqu'un se vend pour nourrir ses enfants, Alena Ivanovna utilise les tragédies des autres pour gagner de l'argent. Dans un premier temps, Rodion a voulu éliminer au moins cette injustice.
Troisièmement, le héros était privé de la possibilité d'étudier et de travailler, son esprit n'était occupé qu'à des pensées nuisibles. Son inactivité forcée a été aggravée par la solitude, la pauvreté et la conscience de sa propre supériorité. Rodion était digne d'une vie meilleure, mais il n'avait aucune chance dans la Russie tsariste. Sans relations et sans argent, tous les chemins se résument à l'humiliation. Par conséquent, il était aigri par le monde et se trouvait dans une situation désespérée.
Ainsi, le malheureux jeune homme était simplement poussé par les catastrophes et le mauvais temps qui l'entouraient. Cette version est confirmée dans l'épilogue, où Raskolnikov se repent de son action lorsque l'harmonie revient à son âme.